La vie d'une canette de Coca Cola

Si la canette en aluminium est jetée dans une poubelle normale, elle sera intégrée au circuit des déchets ménagers de la commune. Ces déchets, ceux aui ne sont pas recyclés, sont soit mis en décharge, soit incinérés.

 

Mise en décharge

 

 Une décharge est un lieu d'entrepôt des déchets ménagers et déchets potentiellement dangereux pour la santé humaine ou pour l'environnement. Pour répondre aux risques de contamination des sols, des aménagements sont prévus : une épaisse couche d'argile tapisse le fond et les côtés du trou. Cette couche est recouverte d'une couche drainante bâche plastique qui fait généralement office de barrière géosynthétique. Ces deux protections permettent un isolement total et empêchent donc l'infiltration de produits toxiques dans les sols puis dans d'éventuelles nappes phréatiques. 

La plupart des déchets ménagers, dont fait partie la canette de Coca, se décompose plus vite grâce à la chaleur et aux gaz dégagés par les produits organiques. Ces biogaz potentiellement corrosifs et/ou inflammables, et donc dangereux, sont récupérés quasiment dans leur intégralité par des puits aménagés dans les décharges à cet effet. Ces gaz peuvent ensuite être utilisés comme carburant ou comme source d'énergie, permettant ainsi leur consommation de manière contrôlée.

Une fois le trou rempli, il est recouvert d'une barrière géosynthétique puis d'une couche d'argile qui empêche l'infiltration de l'eau des précipitations dans les déchets en décomposition et enfin de terre pour permettre l'implantation d'une nouvelle végétation.

 

Dans le cas où la décharge n'est pas aménagée et est donc un simple lieu d'entassement des déchets, leur décomposition a plus d'impact sur l'environnement : en effet, l'absence de couche protectrice laisse donc passer toutes sortes de produits potentiellement dangereux qui s'infiltrent dans les sols. De plus, ces déchets sont souvent en proie au vent qui provoque leur éparpillement, amplifiant ainsi le phénomène d'infiltration. Mais elles sont toujours sujet a etre ramasser par des collecteurs de dechets qui sont un aspect du recyclage non négligeable  

 

 

Incinération

 

 

 

 Les incinérateurs se sont développés dans les villes  à partir des années 1960, à cause du manque de considération de la pollution qu'entrainait les déchets qui a causé une absence de politique de tri des déchets et de recyclage des matériaux. Ce développement a été permis par l'apparition de nouveaux matériaux d’incinération capables de traiter des quantités importantes de déchets, et par la difficulté croissante de trouver des sites de décharge.


 L'incinération d'ordures ménagères est un procédé qui consiste à brûler les déchets, mais les centres d'incinération doivent également prendre en charge les produits qui découlent de cette combustion.

 

 Etape 1 : L'Incinération


L'incinération se fait dans un four à une température minimale de 850°C jusque a 1800 °C  asser pour fondre l acier ( si il n est pas trier)  . Le démarrage est permis par la combustion de propane, ou parfois d'un brûleur à mazout. Par la suite, si la nature des déchets le permet, la combustion des ordures ménagères se fait par leur seul apport calorifique et maintient ainsi le bon fonctionnement du four. Dans le cas où la nature des déchets n'offre pas un apport calorifique suffisant, le combustible premier est réutilisé pour maintenir la température du four au-dessus de 850°C.

L'installation autour du four s'organise généralement en trois parties :

-  Le hall de réception et la fosse où sont entreposés et homogénéisés les déchets, dont la canette de Coca, avant leur combustion, et qui permettent l'alimentation de l'installation,

-  Le four où sont brûlés les déchets et

-  Une chaudière qui récupère la chaleur et la valorise.

 

 

 

 

 

 

Etape 2 : La récupération d'énergie


La chaleur issue de la combustion est transférée à un fluide caloporteur (généralement de l'eau) dans une chaudière. Cette eau est la plupart du temps utilisée dans un réseau de chauffage urbain mais peut aussi être utilisée pour générer de l'électricité grâce à une turbine. 

 

 

 Etape 3 : Le traitement des vapeurs et des fumées


Le traitement des vapeurs et des fumées s'effectue dans l'installation. 

Autrefois, cette dernière comportait des filtres électrostatiques qui piégeaient les particules sensibles à l’électricité statique (la plupart des métaux lourds). Aujourd'hui des filtres à manches sont plus souvent utilisés. 


 

 Le filtre à manches est l’un des moyens les plus performants de séparer les poussières de l'air. En effet, l'air souillé arrive dans un conduit où des sacs filtrants récupèrent l'air filtré de la poussière qu'il transportait, puis l'air propre ressort par un conduit.


Quant à la fumée, les deux procédés les plus utilisés sont la voie humide et la voie sèche.

Par voie humide, la fumée fait l'objet d'un lavage à l'aide de lait de chaux qui la désacidifie. Par la suite, de l'ammoniaque est injectée dans le lit catalytique où circule la fumée, ce qui permet de neutraliser des produits dangereux tels que les nitrates d'azote.

Par voie sèche, des réactifs sont injectés dans la fumée : de la chaux ou du bicarbonate de sodium qui élimine les acides, et du charbon actif qui élimine les dioxines. Ces réactifs sont placés en amont du filtre à manches. Celui-ci récupère alors les réactifs et les sels de réaction. Cette technologie permet de ne pas utiliser d'eau, de ne pas produire d'effluents liquides, et de supprimer le panache en sortie de cheminée.


Il existe d'autres méthodes telles que la torche à plasma qui empêchent toute émission de gaz, mais ces technologies sont beaucoup moins répandues.

 

 Etape 4 : L'évacuation des résidus


Les résidus non brûlés sont appelés mâchefers. Dépendant de leur teneur en imbrûlés, en métaux lourds et de leur solubilité, ils peuvent être valorisés ou non. 

En effet, les mâchefers sont considérés comme "valorisables" si leur teneur en imbrûlés est inférieure à 5 % et s'ils sont faiblement lixiviables (ils contiennent peu de métaux lourds facilement solubles ).

Les mâchefers intermédiaires sont les résidus qui ne respectent pas tous les critères de la catégorie précédente mais qui sont susceptibles de les atteindre après quelques semaines de stockage : c'est le temps généralement nécessaire à l'accomplissement d'un phénomène de carbonatation  qui « emprisonne » les molécules polluantes au sein du matériau. Cette période est généralement appelée maturation

Les mâchefers qui ne sont pas valorisables et n'ont pas la capacité de le devenir doivent être mis en stockage permanent.


Les mâchefers sont souvent utilisés pour  les travaux   d'ordre   publics  comme remblai de tranchée ou sous-couche de chaussée  en substitution de matériaux plus nobles, tels que le sable .


Enfin, les produits utilisés dans le filtrage et le lavage des fumées sont des "déchets ultimes" qui doivent être rendus inertes et stockés dans des centres d'enfouissement spécifiques.

 

 

 Si la mise en décharge et l'incinération produisent de l'énergie, celle-ci n'équivaut pas l'énergie nécessaire à l'extraction de l'aluminium des minerais. Le recyclage est donc une solution plus durable et plus rentable.

 

 

This free website was made using Yola.

No HTML skills required. Build your website in minutes.

Go to www.yola.com and sign up today!

Make a free website with Yola